Lieu de perdition
Il existe des lieux de perdition pour une tricoteuse, notamment le "magasin" de Destocklaine à Vigneux-sur-Seine, que mon amie Thérèse, rencontrée sur la fibre créative il y a un an, m'a fait découvrir fin janvier.
En arrivant, on est un peu surpris même si on est prévenu car l'adresse est celle d'un hangar. Incroyable le nombre de véhicules stationnés dans cette rue pavillonnaire un dimanche matin, avec un monsieur qui attend bien sagement au volant la dans la plupart d'entre elles !
Mais lorsqu'on pénètre à l'intérieur, on comprend mieux pourquoi. Car nous n'avons pas assez de 2 yeux pour tout découvrir, tout vouloir. Et ce n'est sans compter la gentillesse des messieurs qui nous renseignent, nous servent. Et alors que je souhaitais leur acheter des pelotes de lin à un prix défiant toute concurrence, l'un d'eux m'a proposé de me vendre le lin au poids sur cône. Ce qui diminuait le prix par 3 !!!
Et pour couronner le tout, 20% nous étaient escomptés car Thérèse, adepte cliente, avait reçu par mail ce privilège.
Voici ma pure folie, comme si je n'avais pas assez de laine en réserve.
Ces lins ont déjà trouvé les modèles adéquats
Les pelotes noires "Quito" de Cheval blanc sont déjà sur mes aiguilles pour être transformées en gilet "navidoudou" de la poule, un peu "le tricot boulet". Mais cette laine est tellement agréable à travailler que le terme "boulet" sera vite oublié. Et comme je suis un peu bloquée à la maison actuellement, il occupe bien mes journées.
Et voici la folie de Thérèse :
des lins, des cotons, du pur alpaga, et j'en passe...
Et nous nous sommes retenues pour ne pas acheter tout ce qu'on avait mis dans nos paniers. On a même eu le courage d'en remettre en rayon.
Comme le dit Thérèse, c'est grave Docteur ??? :-)